Le vice-président du FPI en charge de la région du Nimba, Jean-Baptiste Gbah Gonta, a officialisé son union devant Dieu avec son épouse, Edwige Diéty, ce samedi 1er mars 2025, en l’église catholique de Duékoué. Cet événement marque l’aboutissement d’un parcours conjugal débuté en 2006 par un mariage civil, aujourd’hui sanctifié par une cérémonie empreinte de ferveur spirituelle et de symboles familiaux.
De l’union civile à la consécration divine
Si le couple avait scellé son destin devant la loi il y a près de deux décennies, cette célébration religieuse revêt une signification particulière pour le dirigeant politique. Dans son homélie, le prêtre officiant a souligné l’importance de « consacrer son foyer au Seigneur », un engagement que Gbah Gonta a décrit comme « l’accomplissement d’une promesse envers sa famille et sa foi ». L’émotion était palpable lorsque le VP, entouré de ses enfants, a renouvelé ses vœux devant une assemblée composée de proches, de militants et de figures politiques.
Une délégation du FPI en signe de solidarité
Fidèle à sa réputation de « famille solidaire », le Front populaire ivoirien (FPI) a dépêché une délégation venue spécialement d’Abidjan pour honorer l’événement. Menée par Affélé Dago Paul, président des jeunes du parti, elle comprenait les secrétaires généraux adjoints (SGA) Arsène Dédi, Zozoro Urbain, Marshall Séri et Mohamed Fadiga. Dans son discours, Dago Paul a rappelé que « l’engagement politique ne se construit pas sans ancrage familial », saluant la « double fidélité » du VP envers son parti et son foyer.
Des dons symboliques et politiques
Au nom du président du FPI, l’ancien Premier ministre Pascal Affi N’Guessan, la délégation a remis aux mariés deux boubous traditionnels, symbole d’enracinement culturel, accompagnés d’une enveloppe financière dont le montant n’a pas été dévoilé. Ce geste, selon les observateurs, illustre la stratégie du parti de renforcer les liens entre ses cadres à travers des rituels unificateurs.
Un mariage sous le signe de l’espérance
Dans une ambiance joyeuse et recueillie, Jean-Baptiste Gbah Gonta a exprimé sa gratitude envers le FPI, qualifiant le parti de « seconde famille ». Son épouse, Edwige Diéty, a quant à elle partagé un message de gratitude envers « ces années de soutien mutuel ». La cérémonie s’est achevée par une ovation des militants présents, scandant le slogan du parti tandis que le couple quittait l’église sous une pluie de pétales de fleurs.
Ce mariage religieux, au-delà de sa dimension personnelle, s’inscrit dans une période charnière pour le FPI, qui semble vouloir réaffirmer ses valeurs d’unité et de cohésion à travers ses figures emblématiques.
Laure Anidié