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Depuis le dimanche 12 février 2017, plusieurs patrons de presse et journalistes ivoiriens ont été convoqués puis entendus à la brigade de recherche de la gendarmerie nationale. Après plusieurs heures d’auditions, ils ont été conduits au camp de la gendarmerie d’Agban où ils y ont passés la nuit. Il s’agit de Bamba Franck Mamadou, directeur de publication du quotidien Notre Voie ; Vamara Coulibaly, directeur de publication des quotidiens Soir Info et de L’Inter ; Gbané Yacouba, directeur de publication des quotidiens Le Temps et LG Info ; Hamadou Ziao, rédacteur en chef de L’Inter ; Ferdinand Bailly, journaliste à Le Temps et Jean Bédel Gnahoré, correspondant de Soir info dans le Sud-Comoé.
Il leur est reproché, selon le communiqué du procureur de la république daté du dimanche 12 février, d’avoir divulgué de « fausses informations de nature à inciter les soldats à la révolte ».
Le samedi 11 février dernier, ces organes avaient publié des articles liés à la mutinerie des forces spéciales à Adiaké et aux accords conclus avec le gouvernement, au terme des négociations.
Le Front populaire ivoirien (Fpi) :
- déplore et condamne ces arrestations arbitraires et ces détentions illégales qui manifestement violent l’esprit et la lettre de la loi n°2004 – 643 du 14 décembre 2004 portant régime juridique de la presse, notamment en son article 68 ;
- demande aux autorités judiciaires et aux services de sécurité de mettre un terme aux tracasseries et autres formes d’intimidations à l’égard des journalistes ;
- exige leur libération immédiate.
Fait à Abidjan, le lundi 13 février 2017
Pour le FPI
Le SGA Chargé de la Communication et
du Marketing Politique.
Jean B. KOUADIO